Le réveillon de 1970
Avant les douze coups de minuit, la speakerine Jacqueline Huet présente pour la première fois Mike Brant à la télévision française.
Et le standard de la télé explose, le coup de foudre est instantané !
Les grands producteurs télé de l’époque, Jacques Martin, Philippe Bouvard, Guy Lux, l’aident à se faire connaître. Bientôt Mike, présente son premier album longuement mûri au cours de 265 séances d’enregistrements (!). Il éclate littéralement aux yeux des téléspectateurs européens qui le voient chanter, le 28 octobre 1970, MAIS DANS LA LUMIÈRE et remporter le Grand Prix international RTL. Heureux, il passe la fin de soirée en discothèque en compagnie de Dalida. Rencontrée en 1969 au festival de la Chanson de Venise, Dalida impressionne beaucoup Mike, elle deviendra une amie. Elle lui propose même de passer en <> dans son prochain spectacle à l’Olympia de Paris !
En Israël, les radios et les journaux s’emparent alors de l’enfant du pays pour ne plus le lâcher.
En France, Mike devient le chouchou des jeunes.
L’accident
Début 1971, Mike fait un triomphe au Midem. Cette année-là, il sort trois 45 tours : NOUS IRONS À SLIGO, À CORPS PERDU, LA FILLE À AIMER, et un album qui se vendra à 380 000 exemplaires.
Il chante au festival de Provins et enregistre ses deux premières chansons en allemand et LAISSE MOI T’AIMER en italien. Pourtant, le 14 février 1971, il est victime d’un terrible accident de voiture sur la route de Bourg-en-Bresse. Soudain sa voiture cale et un camion qui surgit ne peut l’éviter. Il subit un traumatisme crânien. France-Soir titre que Mike Brant a perdu la mémoire ! Ce n’est pas vrai mais il s’en sort très secoué. Monique Le Marcis, dira rétrospectivement qu’après cet accident, il n’a peut-être pas été correctement soigné : tous ses problèmes ultérieurs seraient venus de là.
Dalida et Mike
Le 23 novembre 1971, Dalida passe en vedette à l’Olympia de Paris, Georges Chelon en <> et Mike Brant en <> pendant dix-sept jours
Certes, son nom est en tout petit sur l’affiche lumineuse rouge du music-hall du boulevard des Capucines, mais sa voix de soleil fait merveille. Il chante LAISSE MOI T’AIMER, dont il a déjà vendu 1 million d’exemplaires, reprend les Platters et imite son idole Jerry Lewis. Désormais Mike n’est plus un inconnu. Sa mère est au premier rang, heureuse. D’autant que son fils lui a acheté, avec ses premiers cachets, une maison blanche aux volets bleus à Haïfa.
Ce passage à l’Olympia va pourtant détacher Mike de son producteur, Jean Renard. Pour lui cet Olympia vient trop tôt dans la carrière de Mike, qui n’est pas encore tout à fait au point.
1972 : Qui saura
QUI SAURA est le vrai début d’une folle carrière et d’une grande collaboration entre Mike et Michel Jourdan.
Mike a découvert ce titre au festival de la Chanson de San-Remo (en Italie), où il était interprété par le chanteur aveugle José Féliciano. QUI SAURA sera l’un de ses plus grands succès.
Michel Jourdan l’avait adapté, Claude François, Régine, Richard Anthony avaient songé à l’enregistrer, mais c’est finalement Mike Brant qui en fera un succès.
Ce disque ne sortira qu’au printemps 1972, car le producteur Jean Renard avait refusé de le publier. Et il faut attendre l’arrivée du nouveau producteur de Mike, Charles Talar, pour découvrir cette réussite, bientôt numéro 1 du hit parade national. Désormais Alain Krief, son ami d’Israël et son confident, devient le réalisateur de ses disques.
Il devance Clo-Clo !
En 1972, il fallait s’y attendre, Mike Brant dépasse Claude François (son rival, mais aussi modèle dont il admire le professionnalisme) dans le référendum annuel du magazine Hit !
Certaines fans le poursuivent dans la rue, des ciseaux à la main, pour lui voler une mèche de cheveux. Dès lors, Mike Brant ne circule plus q’en Mercedes blindée. Il est véritablement le chanteur français N°1. Séducteur mais solitaire, il n’a pas d’histoire d’amour dans sa vie.
C’est ma prière
Mike se lance un nouveau défit : écrire lui-même les musiques de ses chansons. Il a coutume de dire : <>
Alors, il s’enferme des nuits entières seul avec sa guitare. Sa première mélodie est habillée de mots par Richard Seff et devient C’EST MA PRIÈRE, un titre pas très éloigné de MY PRAYER des Platters que Mike aime tant. Ce huitième disque devient N°1 des ventes ; c’est un nouveau triomphe, plus gratifiant pour Mike qui grandit artistiquement. A cet instant, Mike Brant dit à la presse : <>
Mike s’isole à Toulouse
Désormais, Mike distillera à ses paroliers ses musiques au gré de ses tournées.
Souvent par téléphone ou sur des cassettes rapidement enregistrées. Michel Jourdan devient un collaborateur indispensable, parce qu’il affectionne, comme Mike, les chansons un peu pathétiques.
Mike aime aller à Toulouse pour enregistrer. Là-bas, il a la paix, un studio et des musiciens disponibles vingt-quatre heures sur vingt-quatre ; et puis, il aime la province, plus humaine à ses yeux que Paris.
Ses trois succès de 1973 sont RIEN QU’UNE LARME, TOUT DONNÉ, TOUT REPRIS et VIENS CE SOIR.
Dès qu’il le peut, pour se ressourcer, Mike part en voyage au soleil…
Magnifique rétrospective de Mike Brant que j’adore!
Merci vraiment pour ce beau travail de mémoire !
Je me suis laissé emporté, j’ai adoré!
Magnifique rétrospective de Mike Brant que j’adore!
Merci vraiment pour ce beau travail de mémoire !
Je me suis laissé emporter j’ai adoré!